Du sens et de la valeur, ça veut dire quoi?

L’Afrique est riche de ses traditions, riche de sa créativité, de ses ressources, de son énergie, de sa jeunesse…

Le patrimoine textile Africain, les pagnes tissés à la main, les cotons et soies tissés et teints, les bijoux traditionnels et contemporains fabriqués artisanalement depuis la nuit des temps sur tout le continent et vendus localement pour des usages traditionnels tels que baptêmes, mariages et cérémonies diverses sont en fait d’une beauté à couper le souffle et d’une très grande qualité.

Le tissage manuel sur métier à tisser est un savoir-faire ancestral. Les techniques utilisées traditionnellement en Afrique confèrent aux tissus une qualité exceptionnelle. Le tissage, c’est l’entrecroisement de fils verticaux et de fils horizontaux à partir de matières nobles telles que le coton, le lin, la soie, le raphia…

Cercles, carrés, triangles, losanges, motifs animaliers, symboles, le choix des motifs et des couleurs est traditionnellement extrêmement codifié sur tout le continent et rien ne se fait au hasard. Avant d’être ruinée par l’importation des cotonnades européennes, l’industrie du tissage, du grand bassin du Congo -chez les Batéké par exemple ou rien ne peut remplacer le pagne de raphia tissé et roulé qui accompagne le mort-, en passant par le pays Ashanti et la région Volta et ses célèbres Kente, le Ndop, le pagne Mandjak, le pagne Baoulé, le Saranfini et tant d’autres pagnes traditionnels, il existe bel et bien une tradition textile commune à toute l’Afrique traditionnelle pré-coloniale.

Malheureusement, les vêtements traditionnels artisanaux ne peuvent la plupart du temps pas être portés au quotidien. Souvent trop lourds, trop encombrants, ils ne correspondent plus aux critères vestimentaires contemporains et aux contraintes de la vie moderne.

Chez Kaolack Créations et ses partenaires tisserands et couturiers, le pari est la réappropriation, la réinterprétation de ces magnifiques étoffes en proposant à une clientèle souvent urbaine des vêtements, des accessoires, des objets de décoration parfaitement adaptés aux besoins et contraintes de la vie moderne, dans la tendance et de qualité.

Nous innovons, nous intégrons les savoir-faire afin de valoriser les patrimoines. D’un bout à l’autre de la chaîne de fabrication, depuis le tisserand qui perpétue la tradition en passant par les partenaires tailleurs, couturiers, teinturiers et fabricants de Batik, jusqu’à l’acheminement en Europe et à la commercialisation, nous nous assurons de permettre à des familles Africaines et Afro-descendantes de participer à ce processus de réappropriation non seulement culturel mais également économique.

Le sens, les raisons, ce sont ces patrimoines ancestraux qui nous tiennent à cœur et que nous ne voulons pas voir disparaitre, car ils racontent notre histoire.

La valeur, c’est celle que nous accordons à ces patrimoines, mais aussi à la vie et à la survie de ces familles dépositaires de véritables talents.

Kaolack Créations,

Notre histoire racontée par nous…

  

Les tissus Africains, on en parle? Le pagne Mandjak

Répartis sur une zone qui s’étend de la Guinée Bissau au Sénégal en passant par la Gambie et la Casamance, les Mandjaks (Manjaques/Manjaku*) tissent depuis toujours cette étoffe chargée d’histoire, de symboles et de sens.

Appelé « sëru rabeul » ou « sëru ndiaago » au Sénégal, ce tissu luxueux fait de fils de coton ou de soie, utilisé à toutes les étapes importantes de la vie, de la naissance à la mort, se tisse à la main sur de petits métiers à tisser en bois, selon des techniques ancestrales.

Le tissage qui demande force physique, longue formation et habileté est généralement réalisé par les hommes, les femmes s’occupant des finitions. La largeur du tissage est le plus souvent de 80 cm mais peut varier selon les régions et les tisserands.

Chargés de sens et de symbolisme, les motifs racontent le grand peuple Mandjak, ses rites, ses valeurs, sa culture.

 

Kaolack Créations et les Tisserands Africains : une histoire d’amour

 

 

 

 

 

 

 

Kaolack Créations valorise les tissus Africains traditionnels tissés et teints de toute l’Afrique, tissés selon des traditions anciennes et endogènes et vous propose des écharpes, des étoles, des vêtements et des accessoires fabriqués à partir de pagne Mandjak, en soie ou en coton, mais aussi des articles de décoration, d’aménagement et du tissu au mètre.

Notre vocation première est de mettre en avant la richesse des étoffes Africaines et d’offrir à nos clients un « morceau de tradition » authentique, de raconter l’histoire des tissus, tout en permettant aux artisans et artistes dépositaires de ce savoir-faire de vivre décemment de leur travail afin de perpétuer la tradition.

 

  • Un produit traditionnel luxueux de très haute qualité aux finitions parfaites,
  • Une durabilité garantie grâce au tissage fait main et de nombreux usages possibles,
  • Un prix unique exceptionnel pour un article artisanal de grande qualité.

Bogolan, pagne Mandjak, pagne Baoulé, Kente Ewe et Ashanti, Ndop, Lépi, Sogala Dogon, Saran Fini… nous vous embarquons pour un voyage merveilleux au pays des textiles Africains !

 

*Selon les sources et le contexte, on observe différentes formes : Kaniop, Kanyop, Majak, Mandjack, Mandjaks, Mandjaque, Mandjaques, Mandyak, Mandyako, Manjaca, Manjack, Manjaco, Manjago, Manjak, Manjaka, Manjako, Manjaku, Manjiak, Manyagu, Mendyako, Ndyak, Sarar…L’ethnie Manjaque ou Manjak (termes français) est appelée « Manjaku » (signifiant “je te dis”) par les Manjaques eux-mêmes, « Ndiago » par les Wolofs du Sénégal.

Les poids Akan à la cire perdue : un artisanat d’Art ancestral

Longtemps appelé par les Européens « la côte de l’or » tant les ressources aurifères y étaient importantes, le Golfe de Guinée où se côtoient de nombreux peuples dont les Ashanti, les Agni, les Fanti, les Baoulé… forment, avec d’autres ethnies, les peuples Akan.  Avant l’arrivée des Européens, ils avaient mis au point un système particulièrement sophistiqué de pesée de la poudre d’or –nommée Sika par les Akan- grâce à des poids qui correspondaient à une mesure fixe qu’ils gardaient précieusement après avoir échangé la Sika.

Les réserves de Sika et instruments de pesée et de mesure constituent le Dja ou trésor familial. Qu’ils soient de forme géométrique ou bien figuratifs, les poids symbolisaient  la flore, la faune et la population dans tous les aspects de sa vie matérielle et spirituelle, ils enseignaient le savoir et les mythes, servant de support aux proverbes et paroles sages.

Ces poids sont aujourd’hui reproduits par les mêmes peuples Akan, en laiton ou en bronze et selon les mêmes savoir-faire de fonte à la cire perdue.

En valorisant la technicité mais aussi l’aspect non standardisé du processus de fabrication, Kaolack Créations va à la rencontre de ces artisans bronziers et achète des pièces dans le cadre d’une relation éthique et durable. Nos fournisseurs sont nos partenaires, sans eux nous n’existons pas. Les achats doivent être justement rémunérés et la relation privilégiée car l’enjeu est pour nous capital :

Les Artisans Créateurs Africains sont tout simplement les gardiens de nos propres traditions !

 Notre histoire, racontée par nous, Kaolack Créations

Bracelets Kaolack Creations avec des perles Akan
Bague perles Akan de Kaolack Creations