Les tissus Africains, on en parle? Le pagne Mandjak

Répartis sur une zone qui s’étend de la Guinée Bissau au Sénégal en passant par la Gambie et la Casamance, les Mandjaks (Manjaques/Manjaku*) tissent depuis toujours cette étoffe chargée d’histoire, de symboles et de sens.

Appelé « sëru rabeul » ou « sëru ndiaago » au Sénégal, ce tissu luxueux fait de fils de coton ou de soie, utilisé à toutes les étapes importantes de la vie, de la naissance à la mort, se tisse à la main sur de petits métiers à tisser en bois, selon des techniques ancestrales.

Le tissage qui demande force physique, longue formation et habileté est généralement réalisé par les hommes, les femmes s’occupant des finitions. La largeur du tissage est le plus souvent de 80 cm mais peut varier selon les régions et les tisserands.

Chargés de sens et de symbolisme, les motifs racontent le grand peuple Mandjak, ses rites, ses valeurs, sa culture.

 

Kaolack Créations et les Tisserands Africains : une histoire d’amour

 

 

 

 

 

 

 

Kaolack Créations valorise les tissus Africains traditionnels tissés et teints de toute l’Afrique, tissés selon des traditions anciennes et endogènes et vous propose des écharpes, des étoles, des vêtements et des accessoires fabriqués à partir de pagne Mandjak, en soie ou en coton, mais aussi des articles de décoration, d’aménagement et du tissu au mètre.

Notre vocation première est de mettre en avant la richesse des étoffes Africaines et d’offrir à nos clients un « morceau de tradition » authentique, de raconter l’histoire des tissus, tout en permettant aux artisans et artistes dépositaires de ce savoir-faire de vivre décemment de leur travail afin de perpétuer la tradition.

 

  • Un produit traditionnel luxueux de très haute qualité aux finitions parfaites,
  • Une durabilité garantie grâce au tissage fait main et de nombreux usages possibles,
  • Un prix unique exceptionnel pour un article artisanal de grande qualité.

Bogolan, pagne Mandjak, pagne Baoulé, Kente Ewe et Ashanti, Ndop, Lépi, Sogala Dogon, Saran Fini… nous vous embarquons pour un voyage merveilleux au pays des textiles Africains !

 

*Selon les sources et le contexte, on observe différentes formes : Kaniop, Kanyop, Majak, Mandjack, Mandjaks, Mandjaque, Mandjaques, Mandyak, Mandyako, Manjaca, Manjack, Manjaco, Manjago, Manjak, Manjaka, Manjako, Manjaku, Manjiak, Manyagu, Mendyako, Ndyak, Sarar…L’ethnie Manjaque ou Manjak (termes français) est appelée « Manjaku » (signifiant “je te dis”) par les Manjaques eux-mêmes, « Ndiago » par les Wolofs du Sénégal.

Les poids Akan à la cire perdue : un artisanat d’Art ancestral

Longtemps appelé par les Européens « la côte de l’or » tant les ressources aurifères y étaient importantes, le Golfe de Guinée où se côtoient de nombreux peuples dont les Ashanti, les Agni, les Fanti, les Baoulé… forment, avec d’autres ethnies, les peuples Akan.  Avant l’arrivée des Européens, ils avaient mis au point un système particulièrement sophistiqué de pesée de la poudre d’or –nommée Sika par les Akan- grâce à des poids qui correspondaient à une mesure fixe qu’ils gardaient précieusement après avoir échangé la Sika.

Les réserves de Sika et instruments de pesée et de mesure constituent le Dja ou trésor familial. Qu’ils soient de forme géométrique ou bien figuratifs, les poids symbolisaient  la flore, la faune et la population dans tous les aspects de sa vie matérielle et spirituelle, ils enseignaient le savoir et les mythes, servant de support aux proverbes et paroles sages.

Ces poids sont aujourd’hui reproduits par les mêmes peuples Akan, en laiton ou en bronze et selon les mêmes savoir-faire de fonte à la cire perdue.

En valorisant la technicité mais aussi l’aspect non standardisé du processus de fabrication, Kaolack Créations va à la rencontre de ces artisans bronziers et achète des pièces dans le cadre d’une relation éthique et durable. Nos fournisseurs sont nos partenaires, sans eux nous n’existons pas. Les achats doivent être justement rémunérés et la relation privilégiée car l’enjeu est pour nous capital :

Les Artisans Créateurs Africains sont tout simplement les gardiens de nos propres traditions !

 Notre histoire, racontée par nous, Kaolack Créations

Bracelets Kaolack Creations avec des perles Akan
Bague perles Akan de Kaolack Creations

Comment travaillons nous?

Nous passons beaucoup de temps en Afrique, dans les villages, à “sourcer” les Artisans tisserands qui travaillent de façon traditionnelle selon des méthodes et techniques transmises par leurs parents de génération en génération. Il s’agit pour la plupart d’entre eux de leurs parents directs, père ou mère selon le tissu et selon la tradition, de leurs oncles, leurs tantes, mais cela correspond toujours à une tradition familiale.

Pour le Bogolan, notre fournisseur est un peu atypique car la technique de teinture des bandes tissées est généralement transmise de mère en fille et dans son cas, sa maman n’ayant pas eu de fille a transmis la technique à son fils.

La production des pièces de bogolan se fait en 2 temps :

1/ le tissage des bandes de coton blanches, à partir des cotons récoltés sur place par les artisans tisserands,

2/ l’assemblage des bandes en “pagnes” et la teinture à base de matières végétales naturelles (boues fermentées, pigments, etc…) par un Artisan autre que le tisserand dont la spécialité est justement le choix des motifs, des couleurs et les différents traitements et trempages pour obtenir le Bogolan que nous connaissons.

Les pièces que nous commercialisons actuellement viennent exclusivement d’un petit village du Mali et correspondent à la tradition Bamanan et parfois Dogon. Koulikoro est la région du Mali qui a donné naissance à la fameuse “Charte du Manden“. Elle est aussi le berceau de grands empires tels que l’ancien empire dit “du Ghana” (et oui, il a pris naissance dans le Mali actuel).

Concernant le Kente, nous proposons actuellement 2 types distincts de Kente, le Kente Ashanti avec ses couleurs vives et ses motifs,

Kente Ashanti

notamment le fameux “trône Ashanti” auquel le peuple est très attaché, qui est conservé avec le plus grand soin et ne touche JAMAIS le sol.

Noeud papillon en Kente

Le trône est actuellement chez le Roi Ashanti actuel, car le Ghana a cette particularité d’être toujours “gouverné” par de véritables Rois qui participent aux décisions prises par le gouvernement dit “démocratique”. Le pouvoir est bien réel et rien d’important ne se fait sans eux.

Nous avons aussi du Kente Ewe, plus sobre, généralement des fonds blancs avec des motifs bleu et doré ou simplement dorés.

Kente Ewe, blanc et doré

Les Ewe et les Ashantis se disputent la paternité du tissu Kente mais ils font partie tous deux du grand peuple Akan que l’on retrouve dans tout le golfe de Guinée et notamment en Côte d’Ivoire, les pays actuels ne correspondant à aucune réalité culturelle Africaine.

Les tissus que nous proposons actuellement à la vente sur le site ont cette particularité commune d’être tous tissés à la main à partir de fils de coton produits en Afrique, de façon très traditionnelle et même ancestrale, sur de petits métiers à tisser en bois, soit sous forme de bandes étroites cousues ensemble (Bogolan, pagne Sérère, pagne Mandjak, Kente…) soit sur des métiers à tisser un peu plus larges pour certains pagnes Mandjak.

Veste en pagne tissé Manjak

Nous proposerons bientôt des textiles de RDC, du Gabon, des Kubas, des raphias qui sont pressés, tressés à la main et composés uniquement de matières végétales.

Kaolack Creations à la rencontre des tisserands, Dakar
Kaolack Creations à la rencontre des tisserands, Dakar

 

Connaissez-vous la charte du Manden?

Charte datant du XIII° siècle, la première déclaration des droits humains connue au monde.

Conçue (sans influence étrangère) lors de l’achèvement de la construction de l’empire du Mali par Soundiata Keita. Cette charte s’adresse aux « douze parties du monde ». Elle a donc une vocation universelle selon ses auteurs. Elle comporte sept paroles, qui sont autant d’entêtes d’articles de la charte.

Connue aussi sous les noms de Donsolu Kalikan (Serment des Chasseurs), Dunya Makilikan (Injonction au Monde), ou plus couramment Manden Kalikan (le Serment du Mandé)

Texte réécrit par Youssouf Tata Cissé dans “Soundjata, la Gloire du Mali”, éd. Karthala, ARSAN, 1991

  1. Les chasseurs déclarent :

Toute vie (humaine) est une vie. Il est vrai qu’une vie apparaît à l’existence avant une autre vie, mais une vie n’est pas plus “ancienne”, plus respectable qu’une autre vie, de même qu’une vie n’est pas supérieure à une autre vie.

  1. Les chasseurs déclarent :

Toute vie étant une vie, tout tort causé à une vie exige réparation. Par conséquent, que nul ne s’en prenne gratuitement à son voisin, que nul ne cause du tort à son prochain, que nul ne martyrise son semblable.

  1. Les chasseurs déclarent :

Que chacun veille sur son prochain, que chacun vénère ses géniteurs, que chacun éduque comme il se doit ses enfants, que chacun “entretienne”, pourvoit aux besoins des membres de sa famille.

  1. Les chasseurs déclarent :

Que chacun veille sur le pays de ses pères. Par pays ou patrie, Faso, il faut entendre aussi et surtout les Hommes ; Car “tout pays, toute terre qui verrait les Hommes disparaître de sa surface deviendrait aussitôt nostalgique.” 

  1. Les chasseurs déclarent :

La faim n’est pas une bonne chose, la sujétion n’est pas non plus une bonne chose ; Il n’y a pas pire calamité que ces choses-là, dans ce bas monde. Tant que nous détiendrons le carquois et l’arc, la faim ne tuera plus personne au Manden, Si d’aventure la famine venait à sévir, la guerre ne détruira plus jamais de village pour y prélever des captifs. C’est dire que nul ne placera désormais le mors dans la bouche de son semblable pour aller le vendre. Personne ne sera non plus battu, à fortiori mis à mort, parce qu’il est fils de captif.

  1. Les chasseurs déclarent :

L’essence de la sujétion est éteinte ce jour, “d’un mur à l’autre”, d’une frontière à l’autre du Manden. La razzia est bannie à compter de ce jour au Manden. Les tourments nés de ces horreurs sont finis à partir de ce jour au Manden. Quelle épreuve que le tourment ! Surtout lorsque l’opprimé ne dispose d’aucun recours. Le captif ne jouit d’aucune considération, nulle part dans le monde.

  1. Les gens d’autrefois nous disent :

“L’Homme en tant qu’individu fait d’os et de chair, de moelle et de nerfs, de peau recouverte de poils et de cheveux, se nourrit d’aliments et de boissons, mais son “âme”, son esprit vit de trois choses : voir qui il a envie de voir, dire ce qu’il a envie de dire et faire ce qu’il a envie de faire. Si une seule de ces choses venait à manquer à l’âme humaine, elle en souffrirait et s’étiolerait sûrement.” En conséquence, les chasseurs déclarent : chacun dispose désormais de sa personne, chacun est libre de ses actes, chacun dispose désormais des fruits de son travail.

Tel est le serment du Manden  à l’adresse des oreilles du monde tout entier.

 

 

Les tissus Africains, on en parle? Le bogolan

Le Bogolan du Mali

Jusqu’au 19ème siècle, l’Afrique entière s’habillait de ses textiles traditionnels, de raphia tressé, d’écorce battue (Tapa), de coton tissé, teint, décoré…

Les techniques et traditions étaient aussi nombreuses que les peuples d’Afrique et racontaient l’histoire, la vie, la mort, l’identité, la personnalité, la spiritualité, s’inscrivant principalement dans les champs de l’histoire et de l’art.

Aujourd’hui, chez Kaolack Créations, nous achetons du Bogolan au Mali, auprès d’un artisan Bamanan qui travaille de façon très traditionnelle avec les bandes de coton tissé cousues, les substances organiques (boue, herbes et matières végétales), sous la ferme direction de sa maman.

Notre Bogolan fait ensuite un long voyage en car ,entre Bamako et Dakar où nous le récupérons. Une partie de ce tissu reste à Dakar pour y être cousue, l’autre part à Sokone -dans le Sine Saloum- pour être transformée en accessoires (sacs à dos, tote-bags, trousses…). Le tout est ensuite expédié en Europe et les articles sont disponibles à la vente, en ligne : kaolackcreations.myshopify.com

Pourquoi faire coudre au Sénégal, nous demanderez-vous ? Simplement parce que nous sommes du Sénégal et que pour le moment, nous y maîtrisons mieux le circuit des artisans Tailleurs & Couturiers que nulle part ailleurs. Notre voyage mémoriel ne fait que commencer et bientôt, nous vous proposerons des articles fabriqués et cousus dans toute l’Afrique !

L’objectif pour nous est de valoriser l’artisanat Africain, de le moderniser, de lui redonner ses lettres de noblesse en faisant appel, d’un bout à l’autre de la chaîne, aux acteurs et témoins contemporains d’une tradition plus que millénaire et de vous proposer, à des prix très abordables, des articles faits à la main, de qualité, remplis de sens et d’histoire.

Notre histoire racontée par nous,

Kaolack Créations

 

Les tissus Africains, on en parle? Le Kente

Le Kente, étoffe royale et marqueur fort des cultures Akan

Intimement lié à l’histoire des peuples Akan* qui occupent un territoire compris entre le fleuve Volta et le Bandama, le Kente (panier en Asante/Ashanti), ou Kete (tissu tissé en Ewe) est composé de bandes de coton ou de soie tissées à la main sur des métiers à tisser en bois et cousues ensemble pour former des motifs et des figures colorés. Les motifs et les couleurs ont une signification bien précise.

Les Akans appellent le Kente « nwentoma », qui signifie « tissu tissé ». Kente est le nom générique donné aux tissus tissés à la main depuis au moins plusieurs siècles, essentiellement par les tisserands Ewe et Ashanti.

Débats autour d’une origine : Ewe ou Ashanti ?

Il existe plusieurs versions de la naissance de cette étoffe royale.

Les Ashanti assurent que le kente a eu son origine dans l’aire Asante et que par conséquent, ce sont les tisserands Asante qui ont enseigné la manière de tisser aux Ewe. L’étoffe serait née dans les villages de Bonwire ou Adanwomase et constituait la base de l’habillement des rois et des chefs.

Dans la zone Ewe, il est dit le plus souvent dit que le mot kente est une déformation du mot Ewe « kete » désignant tout tissu fait à la main. Les Asante ne parlant pas Ewe auraient transformé le terme kete en kente quand les Ewe leur auraient appris à tisser.

Quoi qu’il en soit, comme beaucoup d’autres étoffes tissées Africaines, Le Kente est symbole de noblesse et de prestige.

*Le groupe Akan ce sont : les Ashanti (ou Asante), les Adansi, les Denkyira, les Brong, les Fanti, les Sefwi, les Aowin, les Nzima, les Akuapem, les Buem et les Kwahu.

Kaolack Créations, une entreprise Africaine ?

L’initiative de l’entreprise Kaolack Créations s’est prise autour d’une volonté farouche de valoriser et réhabiliter l’artisanat Africain. Nous avons grandi en côtoyant les tisserands Manjaks au Sénégal et avons découvert que la tradition textile partout en Afrique était extrêmement riche. Du Bogolan au Kenté en passant par le Kanvô, le pagne Baoulé et combien d’autres, notre continent regorge de richesses.
Nous souhaitons que nos traditions textiles perdurent car c’est un peu de notre histoire. Savez-vous que des archéologues ont retrouvé au Mali, dans les falaises de Bandiagara, des étoffes qui enveloppaient les morts absolument identiques à certains indigos que l’on retrouve encore sur les marchés Maliens ? Ces traditions ne doivent pas disparaître et c’est à nous de les valoriser. Nous achetons les tissus et produits finis directement auprès des Artisans, sans intermédiaire, afin de leur permettre de gagner leur vie en pratiquant leur artisanat tout en proposant leurs produits aux clients finaux à un prix abordable.
Enfin, nous faisons en sorte que, depuis la production jusqu’à la livraison en passant par le transport et les supports de communication, des entreprises et artisans Africains soient sollicités:

Transport,

Service de livaison,

Photographie (Fred Img https://www.instagram.com/fred.img/)

Notre logo a été réalisé en Afrique par un graphiste Africain.

Qui sommes-nous ?

       Fatimata,

créatrice de la plateforme L’Annuaire des Tailleurs-couturiers Africains, site web qui assure la promotion des tailleurs, couturiers, créateurs, fabricants d’accessoires Africains et Afro-descendants à travers le monde. La plateforme est totalement gratuite et auto-financée : https://annuaire-couturiers.fr/

   Sokhna,

créatrice de bijoux depuis plusieurs années, à la recherche de l’esthétique Afro pré-coloniale. Met en avant les symboles et l’esthétique Africaine et Afro-descendante en employant cauris, créoles, symboles divers des cultures Africaines.
Kaolack Créations ce sont donc deux femmes Africaines, qui cherchent à promouvoir le Continent, son artisanat, son économie en pratiquant l’auto-détermination positive.
Notre plus grand souhait est que la diaspora comprenne les enjeux économiques qui sont les nôtres et commence à consommer de façon consciente.

Nos valeurs clés

Nos 3 valeurs clés :

– Autodétermination positive

– Passion

– Engagement et sens du travail

Chez Kaolack Créations, nos valeurs sont inscrites dans notre ADN.

Si, au quotidien, nous travaillons sans relâche à la promotion et à la valorisation de l’Artisanat Africain, c’est avant tout par autodétermination positive. Cette farouche volonté de promouvoir nos patrimoines -et en particulier le patrimoine textile traditionnel d’Afrique- nous vient de la conviction qu’il nous incombe à nous, Africains, de croire en nous et de défendre nos cultures et nos traditions si souvent oubliées.

Sans passion, il n’y a pas d’innovation, pas de prise de risque, pas d’entrepreneuriat. Notre idée première n’a jamais été l’argent qui demeure pour nous un moyen et non un objectif, un outil et non une valeur. Pourquoi la passion du textile ? Parce que la tradition textile artisanale est un des rares témoins de nos valeurs sociales originelles : initiation, transmission, cohésion sociale, famille et partage, ces marqueurs forts de notre identité culturelle nous tiennent à cœur dans ce monde en quête de sens.

Trouver le consensus entre modernité et Africanité en ré-inventant notre identité du futur, favoriser l’émergence et la croissance du talent demandent engagement et sens du travail, sans lesquels rien n’est possible, rien ne se fait.

Notre histoire racontée par nous,

Kaolack Créations

Le sens et la valeur de nos produits

Au-delà de toute notion marketing de « valeur ajoutée », chez Kaolack Créations, nous pensons que l’important est de réussir à exporter et faire connaître notre artisanat traditionnel en lui trouvant des applications modernes afin qu’il s’adapte aux « lifestyles » actuels et aux caprices d’une mode en perpétuel mouvement.

Nous sommes issues de ces traditions et n’avons pas besoin de fabriquer de l’argumentaire pour simplement expliquer à nos clients qu’en achetant un accessoire, un bijou ou un tissu dans notre boutique, ils participent activement à la préservation de savoir-faire ancestraux.

A l’heure du « consommer mieux » plutôt que du « consommer plus », inutile de construire un mix pour que tout le monde appréhende l’impact positif d’un achat artisanal plutôt qu’industriel.

Les objets et tissus artisanaux Africains sont des marqueurs identitaires forts. Porter une tenue fabriquée avec un tissu traditionnel dont le motif a une signification, même si cette tenue est de coupe internationale et moderne, arborer un bijou ou un accessoire « fait-main « sont des actes positifs remplis de sens. Le symbolisme, en effet très présent dans l’esthétique Africaine est aussi une façon de s’ancrer, de se retrouver, de s’affirmer.

En Afrique, l’art n’est pas enfermé dans les musées et notre proximité avec les artisans, excluant tout intermédiaire, nous permet de mesurer l’impact direct de vos achats sur leur vie et leur capacité à transmettre ces précieux savoir-faire.

Notre histoire racontée par nous,

Kaolack Créations

Kaolack Créations, c’est aussi des bijoux…

Orner les ports de têtes fins et élancés. Jouer avec les fractales, apercevoir la flamboyance des empires et des cours royales, retrouver les réminiscences des bâtisseurs de pyramides dans les cultures ancestrales Africaines.

La création de bijoux, la passion de Sokhna pour la Nubie des grands empires, de l’empire du Ghana à celui du Mali, de l’empire de Andrianampoinimerina, du Macina, du Dongola, des royaumes du Loango, des royaumes Zulu et d’Angola… Des inspirations historiques pour des bijoux fantaisie qui s’inscrivent dans la tendance.